Les personnes sujettes à une capacité réduite d’un point de vue physique peuvent bénéficier du Complément de Ressources ou CPR. Cependant, l’obtention de cette subvention soulève quelques conditions. Les voici.

En quoi consiste le complément de ressources ou CPR ?

Le Complément de Ressources consiste en une garantie de revenus. Cette forme de couverture est destinée aux personnes souffrant d’un handicap qui ne sont pas en mesure de travailler et donc de générer des revenus. Apparue en 2005, la garantie CPR s’apparente à un forfait dont la valeur est révisée tous les ans. Cette formule est accompagnée de l’AAH (Allocation adulte handicapé). D’ailleurs, cette allocation vise à financer les activités des personnes handicapées. En outre, l’assurance permet aux bénéficiaires de se procurer les éléments indispensables à la vie, en l’occurrence l’aménagement et le logement.

Quelles sont les conditions pour être éligible au complément de ressources CPR ?

Il faut souligner que la perception de cette couverture implique quelques conditions. En effet, pour obtenir le CPR, la personne perçoit l’AAH. Celle-ci confirme son statut d’handicapé. Le bénéficiaire doit également prouver que son invalidité est supérieure ou égale à 80 %. Cette condition implique une certification de son médecin traitant. Le CPR est par ailleurs réservé aux adultes handicapés qui se sont détachés de leur cadre familial. Dans ce cas, la personne possède de son propre logement. Il faut noter que le versement du complément de ressources est suspendu si le bénéficiaire séjourne dans une structure d’aide ou d’accueil (un institut spécialisé ou un hôpital). Le principal concerné bénéficie à nouveau du CPR dès la fin de son séjour. Cependant, l’indemnisation n’est plus possible si la personne exerce un métier. Le CPR est en revanche remplacé par un régime de retraite quand le sujet atteint l’âge de 62 ans.

Quelles sont les procédures pour obtenir le complément de ressources CPR ?

Les procédures commencent par le remplissage d’un formulaire de demande. Ajoutez à ce document un certificat médical délivré par votre médecin traitant. Il incombe aux MDPH de prendre en charge les demandes de CPR. Le département transmet ensuite la requête à la CDAPH. Cette organisation verse les allocations. Si aucune réponse ne se manifeste durant les 4 mois suivants le dépôt, c’est signe que la demande a été refusée. Dans le cas contraire, le bénéficiaire profite d’une allocation de 1 à 5 ans, en fonction de sa santé. Un prolongement de la subvention est envisageable si son état ne présente aucune évolution.